LIENS EXTERNES
- Publication d’origine Mai 2020 https://www.facebook.com/notes/367989987740339/
- Publication vidéo du 23 juin 2020 https://www.facebook.com/christophe.cote.355/posts/pfbid0221fo2woUjSqh3HqYwKjZNu3nhG38ULM7xzCBbiHG7MyxUwbhfdhEGAQB6oPEEbWbl
- Lien de CET article https://lesparolesdechris.ca/2024/05/06/combattre-labsurde/
- Lien sur la chanson que j’ai composée sur le sujet en 2020 « La souffrance du silence » https://lesparolesdechris.ca/2024/05/06/la-souffrance-du-silence-costa-demo-20-juin-2020/
**Attention MEGA TEXTE – RÉCIT** Publié à l’origine en 2020 au moment de la pandémie et dans le contexte précis ou le monde entier a découvert que nous avions laissé crever nos vieux la bouche ouverte comme des animaux. C’est la chose qui m’a le pus dégouté à jamais de notre système, et je n’ai pas de pouvoir pour agir, mais j’ai des mots pour le dire. Alors voilà.
SUJET : La mort, et l’absurdité de la souffrance en fin de vie dans un contexte contemporain.
À L’ADRESSE DE QUI ? : à tous en fait, mais surtout à toi, si tu m’as déjà lu, à toi qui peut-être un jour dans un party m’as arrêté pour me dire combien mes mots t’avaient touché… Si tu en fait partie, alors niaise pas, tu sais me lire, alors ici plonge avec moi.
PERTINENCE : Extrêmement. Genre 8.9/10
IMPORTANCE : Oui, c’est important comme propos. Pas léger, pas simple, mais important. Jte dis.
TEMPS : 15 -18 min à lire. Le reste de votre vie pour y penser.
POURQUOI : Parce que personne ne doit accepter de mourir comme ce que nous avons vu dans les médias dans la semaine du 20 avril 2020.
RÉFÉRENCE YOUTUBE : Écriture des paroles de la chanson LA SOUFFRANCE DU SILENCE, sur l’air THE SOUND OF SILENCE : https://youtu.be/41GOkP_x6gs?si=I38bWLL0yo9v9Vsh
Je dis tu suite, ce texte est intense, et très personnel, afin de bien exposer les mêmes mécanismes de rêves et ambitions que nous partageons tous, sans égard à la forme. Vous m’excuserez de m’appuyer sur mon vécu, mais c’est une approche qui m’a semblé adéquate pour essayer de vous communiquer ma colère au delà des mots.
Tout comme le pays en entier qui s’est réveillé dans la honte et la douleur de voir comment des personnes avaient été laissées à elles mêmes jusqu’à la mort dans des CHSLD, alors qu’elles y étaient pour être accompagnés dans la dignité, j’ai été outré, et en moi la force des mots s’est manifestée pour combattre l’absurde.
Cela m’a beaucoup touché, et c’est de cette émotion dont je souhaite vous partager, car je suis en colère, indigné, et j’ai un gros morceau à lâcher qui vous concerne, vous, moi, eux, nous.
Dans ce texte j’essaie de dresser une carte de la route des promesses pour une vieillesse heureuse qui s’égare complètement dans la perte des repères qui indiquaient le bon sens naturel dans la systématisation de la mort. Il s’agit donc d’un texte à caractère émotionnel, culturel et personnel à teneur universel.
Si vous n’avez aucun intérêt pour l’actualité, le COVID, la vieillesse de vos parents ou la réflexion approfondie, il est temps pour vous de quitter la lecture maintenant, et vous ne vous en porterez pas plus mal.
Si vous persistez cependant, je ne vous raconterai pas de fable, car mon intention est de vous emmener au bout d’une conscience douloureuse et criante qui nous explose au visage, en faisant perdre tout le sens même d’une mort heureuse qui devait être la récompense promise pour 80 ans de contribution à notre société.
Je crois essentiel de ne pas laisser place à la souffrance du silence, et devant l’impuissance de l’omerta, par ma réflexion et mon récit sur le sujet, je vous invite à ne considérer mes expériences que comme miroir de votre propre vie, vos rêves et ambitions, pour éveiller chez vous l’indignation et le refus d’accepter la situation qui vous attends pour vos vieux jours. Je vous prierai de pardonner mes coquilles ou mes erreurs de syntaxe, contre laquelle je m’efforce, mais sans m’y obséder.
Bien sur, que vaut la dénonciation de l’absurde si elle n’est accompagnée de bon sens ? C’est pourquoi au delà de l’indignation, nous aborderons aussi des idées sous forme d’un exutoire systémique qui je l’espère, conduira à des réflexions ou prises de consciences qui vous présenteront des solutions à un problème que nous ignorions jusqu’à hier.
J’aimerais vous lire dans les commentaires suite à votre lecture. Partagez moi vos réflexions ou impressions pour discussion, car ensemble à notre avenir nous pourrions réfléchir.
(bon, ceci n’était que l’intro.)
TITRE : COMBATTRE L’ABSURDE
Tenez-vous, bien, c’est parti, et ça va brasser. Oubliez l’intro, on change de ton.
————
L’INSOUCIANCE
Côôôôôôaaalisss de TAÂÂBB__!
SÉRIEUX??
Tout cela.
TOUT CELA POUR ÇA !?!
Comme vous, je suis allé à l’école, j’ai étudié, aimé, pensé, rêvé. Je me suis battu, j’ai voulu, et come vous, j’ai laissé pas mal de mon petit moi un peu partout sur la planète, dans la conscience ou les coeurs en espérant contribuer à un monde meilleur et dans la promesse d’une insouciante vieillesse…
Mais ce n’était pas pour ça.
Non.
Sans trop réfléchir, comme vous probablement, j’ai plongé à plein dans la vie, comme on s’y attendait de moi.
J’ai tout donné, j’y ai cru, tellement cru, parce que l’on me l’avait promis depuis tout petit… Mais cela semblait tout naturel ! Les vieux sont heureux, comme eux ! Ben oui toé…
J’ai même oublié de me poser des questions parfois, tellement j’ai pris tout cela pour acquis, et comme étant normal, trop heureux de vivre dans l’insouciance confortable.
Hé oui ! Comme vous sans doute, j’y croyais à ce futur, car j’ai commencé mon année 2020 en feu, avec des projets extraordinaires pour la danse, la musique, la production… J’ai eu le bonheur de rencontrer des gens et de nouveaux amis qui me poussent à essayer d’offrir le meilleur de moi, en défilant avec joie les mots qui me traversent à l’adresse de ceux pour qui la danse du verbe semble moins naturelle…
De toutes situations ou souffrances, l’on s’éduque à la vie par la mise en mots de la conscience des sens, et s’il se trouve que pour certains leur émergence s’en trouve limitée par la connaissance ou les expériences, il s’en trouve d’autres pour qui la grande souffrance n’est point de parler, mais d’ignorer ce besoin plus fort que tout de s’insurger…
À chacun ses rêves, mais puisqu’il m’est réconfortant et sans effort de porter ma pensée bien au delà de mon quotidien, j’ai beaucoup lu pour apprendre sur ce qui existait, et comme vous peut-être, me suis simplement laissé porté à la compassion universelle qui unit l’humanité depuis des millénaires, pour en extraire un concept simple de conscience de l’autre, qui facilite la compréhension et le partage de l’empathie par la manifestation des bonnes vibrations dans des actions simples et à l’écoute de l’autre.
Les mots qui me traversent portent le sens et la logique humaine qui se cristallisent sous la forme du Spirit Of Underground Living (Soul Montreal) et prend la forme d’un objet simple qu’est le diapason, pour toujours résonner sur le bon ton. Vous vous souvenez? J’avais publié un truc sur le code S.O.U.L. en janvier… (https://www.facebook.com/soulmtl/photos/a.108857707298852/108993003951989/) Ça a bien parti…
J’ai tellement bien commencé mon année pourtant, avec des amis et des projets, et même, un cadeau incroyable, qui bien que fut sur une courte période, m’a comblé de bonheur en mon coeur par la rencontre d’une personne avec qui j’ai beaucoup échangé et qui m’a regardé sous une lumière que l’on ne m’a que depuis trop longtemps observé…
Bien sur, il est aisé de parler de son petit bonheur ou succès, sans regarder la souffrance et la bêtise du monde entier…
En fait, tout était juste NORMAL, avec les bas et les hauts et les défis et succès qui nos habite, sans plus, et avec quand même beaucoup de difficulté à trouvé ma place.
haaaaa la douce insouciance qui nous habite…
LA CRISE DU COVID – LE CONFINEMENT 12 MARS 2020
Et puis nous avons été submergé par ÇA. Le coronavirus.
Comme vous probablement, peut-être, peut-être pas, je suis tombé dans une sorte d’état de catharsis. Devant la monstruosité de l’invasion, comme vous, comme tous, je me suis reclus dans mes quartiers, et me suis enfoncé dans la consommation d’informations en continue de manière boulimique et peut-être un peu excessive… malsaine… mais passionnante en fait !
D’une totale inconnue, la COVID est devenue une star mondiale et planétaire comme jamais aucun autre phénomène social, culturel ou politique auparavant. Jamais.
Du fond d’un marché grouillant de bêtes qui jamais ne devraient s’y trouver, l’humanité en entier s’est réveillée un bon matin avec la peur de crever asphyxié.
J’en suis venu à être si absorbé par la crise, tellement scotché dans mon siège d’Observateur impuissant, à regarder des chiffres, des graphiques, des tableaux et des reportages jusqu’à l’infini sur le sujet, que j’en ai oublié le reste.
Avez-vous aussi vécu cela intérieurement ? C’est comme si tout s’était mis en pause, légèrement, et que l’on se disait « Bah! un petit break et ca va repartir ».
De la frénésie et le rush rush rush continuel qui nous absorbe, l’humanité en entier s’est vu forcé de prendre congé, et de plonger en confinement forcé.
Les jours et les semaines avançaient, la situation s’empirait, et tapis au fond de mes quartiers privés, je me suis senti petit, tout petit, impuissant, inutile…
Comme vous probablement, j’ai tellement senti que tout ce qui représentait ma réalité et mon quotidien, mes amis, ma vie sociale, tout me glissait entre les mains, sans que je ne puisse rien retenir, que j’ai essayer de m’accrocher, m’en sauver, au moins un peu pour faire durer l’insouciance…
Il n’y a rien de mal à vouloir éviter de tomber après tout non?
Naturellement, le réflexe de l’humain est de se retenir en tombant, en tentant de s’accrocher à tout ce qui l’entoure, ou en faisant un pas de danse pour se rattraper.
Alors comme bien d’autre, j’ai tenté de me raccrocher à mes certitudes…
Ensuite j’ai essayé de danser quelques pas… sans pouvoir trouver le rythme du virus…
Et ensuite j’ai lâché prise, en acceptant totalement le déroulement des choses, et ce calendrier qui ne reviendra pas à la normale.
On a espéré et cru et voulu jusqu’au bout, mais non, il n’y aura pas de festivals cet été, ni de Piknic, ni de Sund32, ni wathever+1000 personnes. Ce sera relâche, break forcé total, qui force à se réinventer….
Et c’est une fois accepté, VRAIMENT, qu’il s’est produit un changement subtil dans mon état intérieur…
Je ne l’ai pas réalisé sur le coup. Mais cela s’est installé clairement à un certain moment… Un genre de relâchement, un genre de vrai bien-être, un genre de confort social, en sachant que finalement personne n’avait d’avantage sur personne, donc le plus payant pour tous était d’ACCEPTER de rester confiné.
Est-ce que ça vous a fait ca aussi ? Avez-vous ressenti cette forme de bien-être à un certain moment ?
Après tout, tout le monde est arrêté, donc on ne rate pas grand party…
J’aimerais beaucoup vous lire à ce sujet…
Bien sur, la situation n’est pas la même pour tous, mais en général, ne trouvez-vous pas que nos gouvernements réagissent super bien ? On reçoit de l’argent du fédéral, nos dirigeants prennent des mesures pleines de sens et de coeur, tout va relativement bien. À pars les décès, mais ça, c’était justement cela, la crise.
Pour vrai, quand on se compare à d’autre pays face à cette crise, on a de la bouffe, de l’électricité, de l’eau. Je ne réduis en gravité les cas de chacun, mais au fond, quand on regarde comme on s’en tire plutôt bien par rapport à tant de nations qui laissent leur populations dans le dénuement social et sanitaire… Ici c’est tranquille en fait, tout va bien.
Et de toute façon, le Premier Ministre nous l’avait promis : Ça va bien aller.
c’est ce que l’on pensait.
MISÈRE
Nous vivions tranquille, à l’abris des remords, convaincus que tout le monde se partait bien, et notre avenir aussi. Je crois que nous SAVIONS, en gros, que les choses n’étaient peut-être pas parfaites dans les maisons pour aînés, mais l’éclatement de la crise à dévoilé une situation désastreuse qui nous a montré ce qui nous attendait pour nos vieux jours.
En avril 2020, les québécois se sont réveillés avec pleine lumière sur des situations dramatiques qui se déroulaient en silence. Les médias ont dévoilés les malheurs des horreurs, des erreurs et de la peur…
Les humains qui « étaient le système » étaient eux aussi touchés en fait plus que quiconque. Dans l’ombre, petits salariés méprisés et ignorés par les grands, puisqu’au service des plus « inutiles » de la société, ces petits-vieux qui nous ont pourtant fabriqués…
Il est là le clash. On ne peut reprocher aux gens pour qui c’est la vocation dans des conditions normales, et souvent à petit salaire, de ne pouvoir se battre devant tant de misère, c’est la guerre…. Malgré l’amour, malgré toutes les volontés, les femmes et les hommes de bonne volonté se sont retrouvés complètement épuisés, et malgré eux, durent aussi se protéger. C’est humain.
Sauf que le résultat est catastrophique, et nous plonge dans une crise sans précédant.
Soyons équitable, d’un point de vue politique, je comprends les conditions ayant menées là…
Mais d’un point de vue intime et humain…
Non mais attend là…
Tu as buché et travaillé toute ta vie pour crever seul, gelé et assis dans tes excréments ?
Tu as espéré, travaillé pour le mieux, pour améliorer ta condition afin d’offrir à tes enfants un meilleur futur, et à toi une vieillesse confortable et heureuse, qu’on t’as promis depuis la jeunesse….
Et tu va crever affamé, anxieux, seul, ou inconscient, dans le silence et sans sens, ICI chez moi au Québec ? Je veux bien croire que c’est contextuel, mais quand même…
Je trouve ABSURDE de constater que après tout ce que l’on fait dans notre, vie, en bout de ligne, quand tu y penses, quand tu es arrivé au grand passage, c’est inimaginable que tu fais TOUT CA pour te ramasser LÀ…
NON MAN !! NO WAY!!
Laissez moi partir svp!! Tant qu’à ÇA, laissez moi crever comme je le souhaite en étant heureux quand ce sera le temps, de grâce !
J’ai vu de nombreuses cultures, dont la vie au quotidien pouvait sembler plus laborieuse, mais la mort hautement plus joyeuse et symbolique que nos banales fins de vies ici.
Vivement le retour à une mort méritée en pleine vie qui ai un sens, plutôt qu’à une mort repoussée maintes fois sans respect pour l’essence de l’âme dans le maintient en vie malgré la fuite de la conscience…
Je refuse cela.
Je suis outré de ce résultat et bouleversé de constater le sort réservé à mes ainés, car de toutes les promesses faites depuis les années 50 qui visaient à contribuer à l’amélioration de la condition humaine, celle de vieillir heureux en était presque la plus importante.
Je ne puis accepter qu’en fin de compte, tout ce pour quoi je me suis battu dans ma vie tout ce en quoi j’ai rêvé et qui a représenté la logique d’une fin de vie heureuse, perde son sens le plus absolue dans la rencontre de la mort, qui est le deuxième évènement le plus important de votre vie, après votre naissance.
Ne fait-il pas aucun sens de faire tout cela, d’avoir créer toute une société et tout un monde basé sur les 50 dernières années, pour finir comme ça?? Qui voudrait subir la douleur de voir ses parents ainsi dépérir ?
Y aviez-vous déjà pensé 2 minutes ? Pas moi.
Mais là, oui. Pas l’choix.
LE LEÇON
Et bien…
Nous avons pris des décisions à titre de société.
On a cru que cela serait une bonne façon de gérer nos ainés, mais aujourd’hui on voit l’erreur. Je ne critique pas le modèle actuel, mais le condamne, et j’espère que vous aussi.
Comme société, nous avons faits des choix de prendre soins de nos ainés en fin de vie en les stationnant dans des mouroirs.
Jusqu’à tout récemment, je crois que de bonne foi, tout le monde croyait comme moi que tout était sous bonne main.
Mais ce que l’on constate aujourd’hui est scandaleux, d’un point de vue systémique, mais surtout effrayant d’un point de vue humain.
Je perçois ici un très important point d’achoppement sur la détermination de la fin de vie d’un humain, car personne ne mérite de mourir ainsi. Toutes ces morts sont dramatiques, mais comme toutes choses, elles auront mis le doigt sur un système qui ne fait aucun sens
APPEL AUX BONNES INTENTIONS
Mes amours universels, mes amis intellectuels et mes amants spirituels, à vous à qui j’ai peut-être un jour partagé un peu de la lumière et de la conscience éternelle…
Refusez ce qui ne fait aucun sens. Comme de mourir dans ces conditions.
Levez-vous, et refusez l’absurde.
Il manque +9000 travailleurs à leur poste sur 300 000 dans le réseau de la santé.
Afin de contribuer à l’effort de guerre de la nation et à la mobilisation des coeurs, réfléchissez si vous ne pourriez pas vous aussi contribuer à votre mesure…
1- Par exemple, vous pourriez vous présenter dans un CHSLD près de chez vous, et offrez votre aide. Le PM Legault l’a dit la semaine dernière : pas besoin de formation, on a besoin de bras, à 22$/h. Offrez ce qui ne s’achète pas mais qui vaut des millions de dollars : l’empathie, la compassion.
2- Vous pourriez aussi vous inscrire sur le site JE CONTRIBUE mis en ligne par le Gouv du Québec : https://jecontribuecovid19.gouv.qc.ca/Inscription.aspx
3- Il n’y a pas que les personnes âgées qui sont affectées, mais aussi des gens de plusieurs classes ou catégories sociales qui ont été touchées en raison de la crise. Y’aurait-il des organismes communautaires ou causes sociales qui vous touchent, près de vous, qui pourraient bénéficier d’un peu de temps de bénévolat ? Même juste une heure ou deux par semaine, vous pouvez faire une différence.
4- Savez-vous ce qui manquera cruellement cet été ? Des cueilleurs aux champs. En effet, depuis des années, nos cultures sont faites par des travailleurs étranger. Ils ne seront pas ici cette année à cause de la crise, qui ramassera nos cèleris ?
LE GAIN GLOBAL
Une société qui respecte et chéri ses aînés pour contribuer à amortir la chute des consciences et l’envolée des mémoires.
VOTRE GAIN
L’empreinte émotionnelle inter générationnelle se transmet au travers les contacts humains, et c’est un cadeau que de bénéficier de la sagesse des anciens. De plus, il y a ce secret si bien gardé que connaissent les gens de coeur, qu’est la gratitude et la joie de partager un moment de souffrance dans l’intimité de quelqu’un, afin de l’alléger un peu.
Oui oui, j’ai bien dit joie et souffrance dans la même phrase. N’ayez pas peur.
MOI DE MON BORD…
Après un mois de confinement, d’ingestion d’informations, de gavage jusqu’à plus soif de réflexions, analyses et observations médico-sociales planétaire, j’ai enfin reçu mes ordres de ma hiérarchie.
Je mets sur pause mes projets de pays indépendant, de danse, de musique et de partys pour me consacrer à la grosse machine verte et au plus grand effort humanitaire social jamais entrepris au pays pour sauver nos propres gens.
Que notre société doive engager ses forces armées pour aller porter des soins de compassion à nos ainés est malheureux, mais c’est le genre de défi qu’elle sait relever mieux qu’aucune autre organisation je crois… Il y a des centaines, que dis-je, des milliers de réservistes qui ont crié “Présent” partout au Canada lors de l’appel au service, se joignant à la force opérationnelle du pays, pour prêter main forte dans les CHSLD.
Les militaires auront à occuper des tâches qu’ils n’ont jamais imaginé, mais pour lesquelles ils seront préparés en un temps express, ce qui n’est pas banal, car le choc émotionnel sera important. Ils seront entrainés à opérer des missions diverses, et feront l’impossible pour bien répondre à cette situation unique qui requiert de grandes capacités et beaucoup d’humanité.
Soyez fier de savoir que quand ça va mal, le pays peut compter sur plein de monde qui ont des vies et des boulots en dehors de tout ça, mais qui prennent congé et viennent servir la nation.
LA RELÈVE
De toute crise émergent des leçons apprises et la chute des paradigmes, qui deviennent les nouvelles bases pour une logique renouvelée.
Nous avons vu une extraordinaire explosion de créativité dans les médias sociaux, de l’inventivité comme jamais il n’en avait autant bourgeonné.
Des milliers de petites gens découvrent avec joie l’implication sociale et cet état intérieur merveilleux qu’est la gratitude de pouvoir aider, partager.
Des millions de personnes découvrent de nouvelles possibilités pour le télétravail, téléconférence, télécréation, téléparty, et télétoute en fait! Tout ce que nous n’avions jamais fait de la maison qui aujourd’hui nous est rendu possible et facile…
J’ai l’impression que cela sera très bénéficiaire pour notre société, car cela humanisera et sensibilisera de nombreuses personnes qui n’avaient jamais été confrontés à la réalité de la souffrance humaine. Après la crise, nous devrons à titre de société réfléchir au problème et allouer plus de ressources à NOTRE futur, sinon nous sommes condamnés.
Nous ne changerons pas le système, mais pourrons au moins contribuer aux actions prises pour changer le futur, comme la réaction immédiate du PM Legault, que je salue, qui dès le 25 avril annonçait qu’ils envisageaient de nationaliser les CHSLD, et d’accélérer la construction des maisons pour ainés.
N’oubliez-pas, c’est VOUS le petit-vieux de demain…
Tous ensemble, nous ne changerons pas le système si nous acceptons cette situation en haussant les épaules, mais tous ensemble, nous POUVONS refuser cet état de fait, et agir maintenant pour demain.
J’espère que ce texte vous aura fait réfléchir à la situation, et j’aimerais beaucoup lire vos commentaires ou réflexions dans le bas de cet article, le cas échéant.
LEVEZ-VOUS ET COMBATTEZ L’ABSURDITÉ, SOYEZ LE DIAPASON ET DONNEZ LE TON…
POUR VOUS INSCRIRE COMME BÉNÉVOLE AU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC
https://jecontribuecovid19.gouv.qc.ca/Inscription.aspx
UN AUTRE SITE D’INSCRIPTION COMME BÉNÉVOLE
ENCORE UN AUTRE
https://www.rabq.ca/ou-faire-du-benevolat.php
INFO-BÉNÉVOLE GVMT QC
http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2803264943
POUR SUIVRE L’ÉVOLUTION EN CHIFFRE
https://coronavirus.jhu.edu/map.html
ARTICLE EXTERNE
LE RETOUR AUX CHAMPS
https://www.journaldequebec.com/2020/04/17/le-retour-des-quebecois-aux-champs

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