LA NUIT LA VIE – REVUE (((DANNY TENAGLIA))) 2 NOV 24 – LONG DEBRIEF PHILOTRIPATIF – BILINGUAL

Pour les 25 ans de Stereo, le géant de la nuit Danny Tenaglia nous a offert une performance inégalée

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Texte moyen long – équivalent à dix pages – approx 10-15 min de lecture

THÈSE ANALYTIQUE D’OBSERVATION NEURO-COMPULSIONNELLE INDUITE PAR LA SÉQUENCE CYCLIQUE DU NOMBRE D’OR (1.618) 

Intro

*Lettre à mon ami Paul, qui aurait tant aimé nous accompagner, mais qui était là avec nous, dans nos coeurs.

Alors mon cher Paul, à toi qui m’a demandé de danser pour toi car tu aimes tant Danny…

Voici comment s’est déroulée mon expérience personnelle, mais tu sais bien que de simple histoire, mon esprit déborde vers l’expérience mystique qui nous envahit, et ce partage de moi à toi permet d’en extraire les mots qui ainsi rassemblés, deviennent conscience collective et mémoire éternelle d’un moment partagé grâce à tous et entre nous, par delà les frontières et le temps. 

Ce texte qui se veut un témoignage au temps s’est construit au fil des mots et est devenu mammouth malgré moi, mais au final inclura une grande conscience à la clé. he oui, je voulais juste t’écrire une lettre, mais la logique divine est descendue sur moi en cours de rédaction, et tu suivra mon processus, a dévoilé des putains de brins de connaissances qui ne sauraient dorénavant êtres ignorés de la conscience humaine. 

GO DANNY, GO! 

Je dirais que le 2 novembre 24, le terme de (((temple))) a réellement pris tout son sens avec l’agrégation de toutes ces âmes dédiée à la recherche d’un moment partagé…

Donc, pour la mise en contexte, je suis arrivé à Stereo après une visite au Bunker Paradise avec mes merveilleux AMis de la fAMIlia, j’ai ramassé une autre amie sur le chemin et nous avons dû y arriver vers 8h30 dimanche matin 3 nov 24.

Bon, je sais que ça plonge vite dans le gros jus de cerveau, mais tu vas aimer…

JUStement, on n’a pas de temps à perdre, il est déjà 08h45, et la toune qui JOUE en entrant est MUSIC IS THE ANSWER! Mais genre pendant 20 minutes… tu sais version DT…

SO,

L’énergie était déjà bien installée et cela m’a pris peut-être 45 minutes pour dire bonjour à tout le monde, car diantre que tout le monde était là! 

Les habitués comprendront, car comme tu le sais, avant de s’installer et de pouvoir s’abandonner à la danse dans le circuit de la mise en place des conditions pour atteindre l’état mental recherché, je mets ici en mots l’importance de la phase d’arrivée et des salutations, qui doit être complété avant de pouvoir vous abandonnez l’esprit là où cela est souhaité.

L’ÉTAT MENTAL

En d’autres termes, tant que les grandes salutations ne sont pas faites, il ne sert à rien de trop se plonger puisque dans quelques instants, un autre regard, ou un autre ami surgira pour vous embrasser et à qui vous voudrez dire bonjour et prendre quelques instants. Cela a définitivement comme impact de requérir un certain temps pour se poser et entrer dans le bain mentalement.

Car tout est là. 

Toute l’expérience de la danse elle-même se rapporte à l’usage du corps dans le mouvement, pour en fait atteindre un état mental très précis, très zen, rafraîchissant et surtout nourrissant, dans lequel plus rien ne compte sinon que le prochain temps, le snair, le clap le clip, le clack.

Tout est là. Relisez encore si besoin. 

Il est donc normal de devoir compter entre une et trois heures pour vraiment s’installer dans la place et commencer à tisser la trame dynamique qui se construit et se prépare doucement tout au long de la nuit et qui, à la fin, unira des dizaines sinon des centaines de gens à un moment, pour devenir un moment partagé qui restera dans les mémoires du coeur pour l’éternité.

Donc pour se donner une chance, je ne puis parler pour les autres, mais moi perso, faire une entrée au stéréo c’est au minimum 45 minutes à 1h. Pensez-y vous mêmes lors de votre prochaine entrée, vous remarquerez. 

Alors en entrant, on prend le temps, et on laisse le temps au temps de disparaître, tandis qu’au fil de la nuit émergent de nouveaux complices ou d’anciens danseurs avec qui nulle parole n’est requise, quelques pas échangés, sinon qu’un seul regard suffit pour comprendre exactement leur état d’esprit.

LA MUSIQUE 

Samedi 2 nov 24, la musique était extrêmement dansante, et la façon de jouer et de mixer de Danny Tenaglia est absolument unique et hors du commun. Ce gars connaît et comprend tellement TOUT ce qui crée l’espace musical, il maîtrise tellement les outils qui génèrent littéralement les sons entendus, au moment où il se produisent pour nous danseurs, que seuls quelques initiés peuvent en saisir la technique derrière. 

LE SHAMAN

Je m’explique : Bien sûr, chaque DJ ou artiste, surtout ceux de grands renoms, possèdent une capacité intrinsèque à créer des moments et des atmosphères uniques à eux-mêmes qui réunissent les gens. 

C’est pour cela qu’ils sont ceux qu’ils sont. 

Chaque DJ a sa couleur musicale et sa saveur atmosphérique qui devient sa signature. 

Chaque saveur a son utilité, son contexte, ses propriétés et sa préférence au cœur du danseur. 

Les Dj techno occupent une place différente d’un Dj progressive ou Tech-House dans le menu des choix, et c’est ça le but.  

Et sans aucunement dénigrer qui que ce soit ou même oser comparer sur une échelle quantitative, il y a les dj juste normal, puis les bons, il y a les très bons, les exceptionnels, et des gens comme Tenaglia, Cattaneo ou Schulz, sans s’y limiter, qui ont leur propre échelle cosmique. 

Voyons pourquoi… 

Parfois, on peut aller à un DJ pour sa musique.

Parfois on peut aller à un DJ pour l’atmosphère qu’on le sait capable d’installer dans un événement.

De manière exceptionnelle et très rare comme ça l’est pour Danny, on y va pour l’expérience globale, intime et unique qu’il vous fera vivre. On y va pour l’immensité du bien-être que cela nous apporte, bien au-delà de la musique. Très rares sont les DJ au monde qui peuvent prétendre à l’atteinte d’un tel état de confiance et de réponse instantanée de la part des danseurs.

Si l’on pouvait « imager » la comparaison pour le profane…Ce serait comme aller à un souper privé d’un ami chef cuisinier. 

Imaginez… 

Votre ami cuisinier peut servir une salle de 1000 personnes avec quatre services et des saveurs du monde entier, mais là, il cuisine pour VOUS seulement, avec quelques amis, en privé… Votre ami a accès à tous ses ingrédients, sans aucune limitation, et il improvise pour vous avec seulement ses meilleurs ingrédients, tous ses petits trucs d’exception, sans limite au temps, au coût, aux quantités, on y va et il vous fait découvrir son monde, parce qu’il en a envie, et qu’il ADORE ça!

Imaginez…

Si cela vous arrivait, vous réaliseriez probablement la chance et le privilège que cela représente d’être là, assis avec quelques copains, à bénéficier de ce repas que vous n’auriez jamais imaginé, et tellement meilleur lorsque partagé entre amis dans l’amour… 

C’est un peu ainsi que je célèbre la joie de participer à une bonne soirée à Stereo : on se laisse aller dans l’intimité avec un « chef » qui a ENVIE de nous offrir son monde, parce qu’il AIME ça. Et nous on AIME ça qu’il aime ça 🙂 

L’extraordinaire Buffet musical que Tenaglia nous a présenté était sans égal, unique et du plus haut niveau, car les pièces dégustées n’existent pas telles qu’entendues, sinon que pour les structures sonores de base. 

L’artiste est tellement en maîtrise de tous les outils, ingrédients, recettes et petits trucs magiques qui font disparaître le temps dans le mouvement, que les heures s’avalent en bouchées comme des secondes. 

Visiblement, suite à la malheureuse situation de l’été qui avait empêché Tenaglia de venir à Montréal, il semblait être affamé de « son » Stereo, et surtout, en jouir pleinement à chaque instant. 

Ce n’est pas comme s’il devait se faire pardonner quelque chose, mais il a si généreusement donné donné et donné qu’il a définitivement rattrapé tout ce qui devait l’être en dirigeant le plus parfait des grands bals que l’on ne puisse imaginer. De surcroît il a su dépasser grandement et encore plus loin toutes les attentes de tout ce qui était prévu ou anticipé.

Vers l’heure du midi, le maître des lieux a fait une petite pause au micro comme il en a l’habitude pour saluer ses ((())) Danseur, leurs communiquer de l’amour, et cette année, il a fait un cadeau à 100 personnes en leur offrant un chandail au logo Stereo et 25e anniversaire

Cent personnes eu la joie de recevoir un souvenir qui entre dorénavant dans l’éternité.

C’est d’une grande générosité et pour cela quand on aime Dany, on aime Dany

C’est là qu’il confirme son caractère sacré de légende vivante de la musique d’abord, et du (((Stereo Soul))).

LE TRAVAILLEUR 

En général un DJ est là pour travailler et c’est pourquoi il est concentré. C’est normal.

Jamais je n’avais constaté à quel point un humain, en fait il n’y en a pas d’autres, à quel point CET humain était complètement DANS l’expression du meilleur de chacune de ses fibres pour nous faire vibrer et résonner au mieux de ce qu’il croyait.

Il fallait le voir tout au long de la nuit, à travailler sans cesse en concentration énorme sur ses machines, tout en gardant un œil sur sa salle pour l’amener et l’entraîner exactement là où il voulait.

Nous avons vu un être d’exception nous partager toute sa passion, avec une maîtrise technique hors du commun de ses outils de travail, une compréhension structurelle, rythmique, harmonique, et percussive qui ne s’achète pas, en plus d’une profondeur musicale historique de près de 50 ans d’expérience, et tous les qualificatifs, que vous puissiez trouver pour parler d’une personne qui incarne la musique… 

Très peu d’humains peuvent ainsi maintenir un flow d’énergie sans jamais s’égarer pendant 16 heures de temps, et la communion qu’il a su établir entre lui et nous les danseurs fut une expérience hors du temps. Cette confiance absolue des danseurs envers le DJ est un privilège et une liaison absolument unique, rarissime et précieuse dans nos mémoires qui génère une vraie émotion de gratitude pour le bonheur de le vivre.

J’ai pris de nombreuses, très nombreuses minutes à simplement regarder le visage de Danny. Jamais je n’avais observé autant d’intensité et d’émotion chez une personne, chez un DJ complètement plongé dans sa musique. Et pourtant j’en ai observé des centaines, sur plus de 25 ans, car j’aime vraiment les regarder pendant qu’ils travaillent.

J’ai pris le temps de lire chaque parole sur ses lèvres qu’il prononçait au moment de leur tombée en musique, avec ses expressions faciales, les mouvements de tout son corps, l’intensité dans ses yeux, la douleur, l’amour ou la joie se manifestant à chaque instant qu’il nous partageait la musique, comme si c’était des phrases qu’il annonçait dans un discours passionné.

Mais Danny parle à sa musique et au TRAVERS sa musique avec toutes les mimiques de supplication, de complicité, d’amour, de passion que l’on puisse exprimer. 

J’ai vu déjà des DJ mimer les paroles, mais jamais je n’avais vu à ce point une personne ÊTRE la parole

Il était comme un homme qui fait la cour à sa femme en la suppliant de lui pardonner, il était comme l’enfant qui demande à son parent de ne pas l’oublier, il est la femme qui énonce son amour à son homme, il est l’homme qui partage sa joie d’un nouvel enfant au monde entier, il était celui qui pardonne, celui qui demande, celui qui reçoit, il était nous, il était tout, tout à la fois.

Je le redis, nous avons assisté, partagé, et vécu tous  ensemble une expérience humaine qui ne puisse se manifester qu’en des conditions d’exception presque impossible à réunir pour qu’elles existent, mais qui trouvent place depuis les temps immémoriaux sous forme de rituels sacré bien encadrés dans les sociétés les plus anciennes… 

Chaque soirée de danse n’est pas aussi puissante, car seuls les grands chamans savent installer les conditions absolues pour l’atteinte de l’effet magique, et en cela, les gens présents ont goûté la saveur même de l’Égrégore1. Ce moment de communion et d’une forme de transe collective absolument assumée, puisque partagée entre lui et les centaines de gens présents dans un silence et un respect le plus profond pour la musique, ne laissant place qu’à un état absolument divin magique.

OBSERVATION MYSTIQUE : 

Au coeur de la nuit, ou du jour, ou du moment, peu importe (car avec Chaman Danny, l’heure de la montre ne compte pas), sa séquence de jeux improvisée offre une incroyable intimité entre lui et les danseurs, et entre ces derniers eux-mêmes. 

Les ambiances lumineuses et l’atmosphère musicale en symbiose qui nous transportent vers d’autres temps et d’autres monde n’ont de cesse de nous plonger en nous-mêmes ou de nous conduire dans l’inconscient sur des cycles d’environ 6 à 8 chansons, réparties sur 45 à 60 minutes.

Pour illustrer cela, imaginons utiliser la matrice spirale du nombre d’or (que certain d’entre vous connaissent peut-être, sinon voir au lien suivant, et  https://www.adobe.com/ca_fr/creativecloud/design/discover/golden-ratio.html et approndissez vos recherches)

Dans chaque fenêtre d’une trentaine de minutes (illustrée par le rectangle et sa courbe), ou peut-être un peu plus un peu moins, il nous transporte en basse fréquence, en rythmique spectrales ou lourdes baselines jamais complètement développées, pour nous entraîner avec lui doucement, tout doucement vers les sonorités techno ou tech-house transformées avec un rythme qui accélère en émergeant d’une percussion, d’un Kick ou d’un Snare qui soudainement redonne une énergie explosive à la salle le temps d’une pièce ou deux, avant de replonger en hypnose, et en transe, et ce, ainsi pendant des heures, et des heures, et des heures. 

Expérience ma-gis-trale.

LES SAVEURS NEUROTRANSE-EN-DANSE

En terme d’efficacité, je dirais que rarement un danseur n’aura eu le privilège d’une telle dégustation de rythme, de BEATS, de Clap, de Snare, de high-hats, de TishTack, de PAAW ou de BAM en structure, pour le conduire toujours, sans jamais défaillir, à consommer l’impulsion du plus profond de ses tripes vers les plus puissantes explosions dans les jambes, le cœur, la tête. Il y avait tellement de sourires, my god…  

En effet, l’une des signatures particulières du DJ Tenaglia est de prendre le temps d’installer les structures, et d’annoncer toujours en avance la rythmique à venir avec différent éléments texturaux, ce qui laisse une période d’anticipation intuitive aux danseurs, qui les portera vers l’absolu délice de claquer les drops exactement au moment attendu. 

Cela est extrêmement satisfaisant et comble un besoin INTUITIF, de clore ou conclure les anticipations.

Attendez…. Ça me donne un flash ! 

Je le réalise maintenant, en écrivant ces lignes, mais je crois qu’il y a un rapport entre cette structure musicale, et le circuit de la récompense, dans votre cerveau!

Damn! Serait-ce possible ? 

Explorons! 

Bon on se lance en neuro – préparez vous à quelques paragraphes de gros jus… 

Donc: 

Nos cerveaux sont tous faits semblables, c’est-à-dire en composante mécanique dopaminergique. Et TOUT votre fonctionnement motivationnel est en fait appuyé sur le circuit de la récompense… (reward system – https://fr.wikipedia.org/wiki/Système_de_récompense )

Donc à la base, il faut savoir que dans un cycle de pensée, (par exemple, « j’ai soif ») il est naturel d’avoir un DÉBUT d’idée ou d’impulsion (signal métabolique de la soif), sous une forme d’anticipation ou d’espérance (bon sang qu’un verre d’eau serait bon!), qui porte tous les mécanismes motivations à son EXÉCUTION (tiens il y a un lavabo avec de verres, je vais me servir de l’eau), ainsi qu’une FIN, par une conclusion qui ferme la boucle et induit par défaut une décharge de satisfaction (haaaaaaa qu’est-ce que ça fait du bien de boire!), donc de récompense dopaminergique dans le centre même de notre noyau accumbens, qui forme la pièce centrale de votre circuit de la récompense. (Je n’ai PLUS soif, j’ai comblé mon besoin, je ferme la boucle et passe à autre chose – fin du cycle)

Ceci était une micro-base en bref du mécanisme de récompense juste pour nous entendre sur la prémisse d’hypothèse qui vous est présentée : 

Donc, suivez-moi (non mais avouez que c’est intéressant!) : 

La préparation du corps pour une évasion en danse sur de longues séquences, entraîne l’esprit dans une forme de conscience qui n’est plus rattachée qu’au seul moment présent sur la rythmique qui porte le mouvement. 

Le fait d’entendre des éléments structurels sonores annonciateur de grandes Drop ou d’éléments texturaux de la prochaine chanson à venir, contribuent énormément à la jouissance intellectuelle, à l’anticipation qui vous chatouille les jambes, et au bien-être cérébral et émotionnel absolu. 

Nous pourrions même dire que cela contribue à la connexion émotionnelle et cérébrale, ce qui est naturellement « contre-intuitif » dans nos vies quotidiennes.

C’est cet exercice de communion entre l’âme, le corps et l’esprit qui permet à chaque danseur, la rencontre du SOI au fond du rythme, dans une confiance absolue envers le DJ et un abandon dans son environnement. 

Cette confiance permet de libérer l’esprit pour se remplir le cœur de joie et de reconnaissance, alors comment ne pas rendre grâce d’avoir le privilège mondial d’expérimenter ces sensations et ces expériences humaines?

L’ABANDON DU MOI POUR TROUVER SON SOI AU FOND DU NOUS.

Bien que souvent inconscient sur le fait, lorsque cela se déroule, c’est exactement cet état d’abandon qui permet la reconnexion au SOI et qui a un effet si bénéfique sur les danseurs. 

Il est exceptionnel de pouvoir se plonger dans une phase qui connecte l’esprit, le corps et l’âme dans une grande confiance. C’est cet état très intime que recherchent les gens, mais si difficile à atteindre en raison de la difficulté de réunir les conditions requises à son bénéfice.

À maintes reprises pendant la danse, je me suis dit que les gens ici présents n’étaient pas que des danseurs. Loin de là. Ils étaient des gens qui se soignaient en dansant, qui se nourrissaient et reconnaissaient leur appartenance à un grand tout. 

Chaque personne ayant décidé de rester et de ne pas partir, s’en était remise à l’abandon total au temps qui n’existe plus.

Il faut probablement l’avoir déjà vécu pour comprendre l’effet cathartique et bienfaiteur de tout oublier et de tout abandonner pour le moment présent, pour comprendre le bénéfice qu’apporte cet absolu lâcher prise, sans rien chercher d’autre que de s’abandonner à la musique. 

Mais si vous l’avez vécu, vous vous reconnaissez dans tout ce qui précède. C’est VOTRE histoire. 

RETOUR SUR LE PLANCHER 

Ce dernier segment est important sur l’importance ou plutôt sur le sujet des moments qui deviennent sacrés et de leur manière d’y arriver. Et pourquoi ils le sont.

Donc,

Vers 19h30 J’ai fait un décompte d’environ 130 personnes présentes sur le plancher de danse alors que vers 21 heures il y avait encore plus de 60 personnes.

Cela signifie donc que depuis la veille, ou le matin ou le midi, ces centaine de personnes avaient décidé que rien d’autre n’avait d’importance suffisante pour les extraire de ce moment magique.

Chaque personne avait accepté ne pas savoir quand cela se terminerait, mais simplement de juste accompagner le DJ, en étant probablement conscient du privilège de bénéficier de sa générosité, de cet échange, très intime et puissant entre les danseurs et lui, qui ne se crée qu’avec les années et la confiance en chacun.

Les jeux de lumière d’une immense douceur accompagnent les danseurs en plongée hypnotique qui porte au calme et à simplement suivre les rythmes et cela est réellement une forme de méditation transcendantale qui, dans ce cas, pourrait-on dire “Transcendansante”.

C’était absolument Spirituel que d’être tous unis par l’esprit de la vie underground, sans équivoque représenté à la personne même de cette immense légende que Danny Tenaglia. 

Car, au-delà de la musique elle-même, des murs, ou de la lumière, c’est l’état d’esprit, des gens présent qui permette son atteinte dans des moments qui n’existent pas. (Connaissez vous la piece The Magic Room Main (Dino Lenny & Seth Troxler) https://youtu.be/cUQK6kjco9Y?si=jvVfWGroEbE8PLDV – les paroles parlent exactement de ça). 

C’est là, toujours dans ces moments d’abandon et ces moments d’extension auxquels les gens se laissent aller, qu’émergent les instants magiques. Ces instants de communion ne peuvent réellement se manifester dans une soirée dite normale, à l’intérieur d’un cadre temporel, qui a une fin prévisible. 

Car là où la fin s’annonce et est prévue, notre cadre mental se limite au plan, en anticipant la prochaine action. Mais lorsque l’on s’abandonne entièrement, sans rechercher ni la fin, ni l’anticiper, et nullement s’en occuper, alors là, seulement, seulement peu apparaître cette fameuse libération tellement sacrée

DANSE-EN-TRANSE-EN-DANSE-EN-TRANSCENDANCE VERS LE SACRÉ

Je ne pourrais exactement indiquer dans quel spectre de la nuit fut ce segment, mais quelque part dans les deux dernières heures je crois, peut-être vers 20h30 alors qu’il y avait encore entre 80 et 100 danseurs sur le plancher, j’ai observé de mes yeux un moment où tous les gens étaient en mouvements, et sauf deux personne à l’avant pendant à peine quelques secondes, Ab-so-lu-ment-per-so-nne-ne-par-lait (oui oui, à lire en cadence).

J’ai pris le temps d’observer en voulant être certain de ce que je voyais : 

Chaque individu présent sur tout le carré du plancher de danse était en mouvement, se balançait, bougeait et dansait, pour soi-même, ou avec d’autres. Il n’y avait aucune agglomération, aucun rassemblement, personne de penché l’un sur l’autre pour échanger… 

Chaque personne présente dansait, baignée dans une lumière sombre bleue très douce en fond, avec des pépites bleutées comme des petits papiers flottants sur l’eau qui se déplacaient doucement au sol, illuminé simplement par les éclats de cristal, très purs, de la grande boule, qui inondait chacun de tous ses rayons tel un astre divin… 

Chaque personne s’était enfin trouvée au fond de soi-même, et vivait un moment d’une grande intimité, seul en soi-même avec le Dj. 

Rarement, n’avais-je vu de si beaux sourires, paisible, de mouvement si doux et une symphonie des corps sur une si belle partition énergétique. Même les gens assis sur le grand bloc contre le petit mur d’escalier, ainsi que les gens assis sur les haut-parleurs des coins ne parlaient pas, ils contemplaient la scène, les danseurs, la lumière… 

Et cela a duré certainement plus de deux, peut-être cinq minutes. Ce qui est quand même long quand on répartit cela sur une foule de 80 ou 100 participants. Pas une parole, de personne, sur tout le carré de danse. 

Et je n’ai pas rêvé ce moment, je le confirme, j’ai observé chaque danseur de mes yeux ouverts qui voient clair, et j’ai pris le temps de regarder comme il faut : personne ne parlait.

Cela est exceptionnel d’avoir pu, pendant au moins quelques instants, extraire 100% de chaque esprit des corps présents, pour les entraîner en un lieu où certainement, les anges dansent avec les âmes.

Ma joie est d’avoir pu assister à cela en pleine conscience pendant que je dansais moi-même avec les anges. À ce moment précis, rien d’autre que la musique n’existait nulle part ailleurs en chacun de nous, nulle distraction externe, nulle paroles, nulle interférence ne venait interrompre le rapport sacré entre les Danseurs et le DJ. Je crois que jamais je n’avais vu un si beau moment de paix absolue et de totale agrégation des consciences.

C’est l’un des moments les plus Sacré que je n’ai jamais vu au Stereo en termes de communion absolu avec (((l’égrégore))) de la danse par delà les temps cérémoniaux de nos anciens. 

Bien que peut-être très bref, et ne durant que le temps d’un instant, c’est néanmoins le genre de moment qui devient éternel, ne serait-ce que pour avoir existé. 


LA FAMEUSE CASQUETTE SIGNATURE STEREO : Celle-ci avait été donné par DT en 2019 à une centaine de personnes, et mon ami Arnaud (sur la photo de Gauche m’en avais ramassé une en disant « Chris, fais quelque chose avec », et au fil des ans, je l’ai fait signer par Angel Moraes, Chus&Ceballos, Guy-J, John Digweed, Hernan Cattaneo, Victor Calderone, Sebastien Léger, Markus Schulz, Sharam et Dubfire (Deep Dish) et enfin retour à DT 5 ans plus tard pour un ajustement de sa grip. Quel plaisir que de lui re-remontrer sa casquette 🙂

AU FINAL VERS L’ÉTERNEL 

Pendant longtemps je me souviendrai de cet instant présent très précisément, partagé avec vous, dans l’inconscient.

Cette expérience partagée avec une communauté réunie sous la grande boule relève du privilège et c’est pourquoi j’ai souhaité en témoigner en soulignant ma gratitude d’être en vie pour le manifester.

nous pourrions être ailleurs, en une autre époque, tel des milliards d’humains qui ont vécus, qui sont morts ou existent en d’autres climats, qui jamais ne vivront ces émotions et sentiment de proximité avec d’autres gens dans une telle sécurité, et cela vaut le rappel en conscience. Vous avez une chance inouïe de vivre cela, ce n’est pas banal vous savez…. Prenez en conscience, et je vous invite à rendre grâce pour les bienfaits que la danse apporte dans votre vie, plus que vous ne l’imaginiez.

C’est toute cette magie qui existe bel et bien, puisque nous le vivons, et que je désigne sous « L’Esprit de la vie Underground », ou le S.O.U.L (SPIRIT OF UNDERGROUND LIVING)

En mon nom, et j’imagine peut-être aussi un peu du vôtre, je dis merci d’abord au Dj Danny Tenaglia pour sa prestation, merci au Stereo et au (((staff&direction))) qui a rendu cela possible, sans quoi rien de tout cela n’existe. 

Imaginez : 16h de bar, de sécurité, de nettoyage au fur et à mesure, de jeux de lumière, de gestion de entrées, vestiaire… c’est ÉNORME comme organisation, ces gens étaient épuisés à la fin, ce n’est pas rien ça, c’est pourquoi il est bon de nommer la gratitude.

je suis vous, vous êtes moi, nous sommes tous, tout à la fois.

Nous sommes Stereo Stereo Stereo…

C’est ainsi que je termine cette lettre à mon ami Paul, et à vous tous qui aurez faits partie de cette soirée légendaire.

Merci de votre lecture

***Quelques pièces captées

Dusted ‎– Always Remember To Respect And Honour Your Mother (Deep Dish Loves Their Motha Remix) [HD]

tellement de classiques, mais servis à la sauce tenaglia, c,est incroyablement bon

BE YOURSELF – mais qui dure genre 15 minutes 

Boris Dlugosch – Keep Pushin’ (Original Mix) 1995

Frankie Knuckles…The Whistle Song…Extended Mix.. 28 min

Haunted (Big Room Mix)

https://youtu.be/BCij4-38b1Y?si=T7jU-QdmilLdo98V

ECHOES – Pink Floyd

https://youtu.be/53N99Nim6WE?si=msNpGv8tX1kseY4p 

*** Discover all my party Debriefs in the CATÉGORIE LA VIE LA NUIT https://lesparolesdechris.ca/category/la-vie-la-nuit-categorie/


ANALYTICAL THESIS OF NEURO-COMPULSIVE OBSERVATION INDUCED BY THE RHYTHMIC SEQUENCE OF THE GOLDEN RATIO

Letter to my friend Paul, who would have loved to accompany us, but who was there with us, in our hearts.

Letter to my friend Paul, who would have loved to join us but was with us in spirit and in our hearts.

Dear Paul,
You asked me to dance for you because of your love for Danny, and here’s how my personal experience unfolded. You already know how a simple story can overflow into a mystical experience, one that invades and transforms us. Through this sharing, I aim to extract words that, when gathered, become a collective consciousness and an eternal memory of a moment shared — beyond borders, beyond time.

This text was meant to be just a letter, but it has grown into something far larger than I intended. As I wrote, divine inspiration seemed to descend, guiding my words. I hope you’ll follow my process as I unveil strands of knowledge that, once revealed, can no longer be ignored by the human spirit.

GO DANNY, GO!

On November 2, 2024, the term « temple » truly took on new meaning as souls gathered in pursuit of a shared, transcendent moment.

For context, I arrived at Stereo after visiting Bunker Paradise with my wonderful fAMIlia friends. On the way, we picked up another friend, arriving at around 8:30 AM on Sunday, November 3.

We walked in to the sounds of « Music Is the Answer » (the Danny Tenaglia version, of course) — playing for what felt like 20 glorious minutes.

The energy was already palpable. It took me about 45 minutes to greet everyone because, as you know, part of the magic lies in the arrival ritual: acknowledging familiar faces, embracing friends, and exchanging knowing smiles.

THE MENTAL STATE

Before immersing yourself fully in the dance, there’s an essential phase of arrival and connection. Each greeting builds the foundation for the shared mental state that makes the experience profound. It’s only once this ritual is complete that you can truly surrender to the rhythm.

Dance isn’t just about movement; it’s about reaching a precise mental state — one that’s Zen, refreshing, and nourishing. In that state, nothing matters except the next beat, the snare, the clap, the click, and the clack.

It’s normal to need an hour or two to settle into the groove, weaving a dynamic energy that will eventually unite everyone in a collective, timeless moment.

THE MUSICAL JOURNEY

On Saturday, Nov. 2, 24, the music was extremely danceable, and Danny Tenaglia’s way of playing and mixing is absolutely unique and out of the ordinary. This guy knows and understands so much about EVERYTHING that creates musical space, and has such mastery of the tools that literally generate the sounds heard, as they happen to us dancers, that only a few insiders can grasp the technique behind it.

Very few DJs in the world can claim to achieve such a state of trust and instant response from dancers.

Let me explain: Of course, every DJ or artist, especially those of great renown, has an intrinsic ability to create unique moments and atmospheres that bring people together.

That’s why they are who they are.

Each DJ has his own musical color and atmospheric flavor that becomes his signature.

Each flavor has its own purpose, context, properties and preference in the heart of the dancer.

Techno DJs occupy a different place in the menu of choices from a progressive or Tech-House DJ, and that’s the point.  

And without in any way denigrating anyone or even daring to compare on a quantitative scale, there are the just normal djs, then there are the good ones, there are the very good ones, the exceptional ones, and people like Tenaglia, Cattaneo or Schulz, without being limited to them, who have their own cosmic scale.

Let’s see why…

Sometimes you go to a DJ for his music.

Sometimes you go to a DJ for the atmosphere you know he can create at an event.

Exceptionally and very rarely, as is the case with Danny, we go for the all-encompassing, intimate and unique experience he’ll give you. We go for the immensity of the well-being it brings us, far beyond the music.

If we could « imagine » the comparison for the layman… It would be like going to a private dinner with a chef friend.

Just imagine…

Your chef friend can serve a room of 1,000 people with four courses and flavors from all over the world, but here, he’s cooking for YOU only, with a few friends, in private… Your friend has access to all his ingredients, without any limitations, and he improvises for you with only his best ingredients, all his little tricks of the trade, with no limits on time, cost or quantities… We go ahead and he makes you discover his world, because he wants to, and because he LOVES it!

Just imagine…

If it happened to you, you’d probably realize how lucky and privileged it is to be sitting there with a few friends, enjoying a meal you’d never imagined, and so much better when shared with friends in love…

In a way, that’s how I celebrate the joy of taking part in a good evening at Stereo: we let ourselves go in intimacy with a « chef » who’s eager to offer us his world, because he LOVES it. And we LOVE that he loves it 🙂

Tenaglia’s extraordinary Musical Buffet was unrivalled, unique and of the highest order, for the pieces tasted do not exist as heard, except for the basic sound structures.

The artist is so in control of all the tools, ingredients, recipes and little magic tricks that make time disappear in movement, that hours are swallowed in mouthfuls like seconds.

Clearly, following the unfortunate situation in the summer that prevented Tenaglia from coming to Montreal, he seemed to be starving for « his » Stereo, and above all, enjoying it to the full at every moment.

It’s not as if he needed to make amends for anything, but he gave and gave so generously that he definitely made up for everything that needed to be made up for by directing the most perfect grand ball imaginable. What’s more, he far exceeded all expectations of what was planned or anticipated.

Around lunchtime, the master of the house took a short break at the microphone, as is his wont, to greet his ((())) Dancers, communicate love to them, and this year, he presented 100 people with a Stereo logo and 25th anniversary sweater.

One hundred people had the joy of receiving a souvenir that will now live forever.

It’s a generous gesture, and that’s why when you love Dany, you love Dany.

This is where he confirms his status as a living legend of music first and foremost, and of Stereo Soul second.

THE WORKER

You had to see him all night long, working incessantly with enormous concentration on his machines, all the while keeping an eye on his room to get it exactly where he wanted it.

We saw an exceptional being share his passion with us, with an uncommon technical mastery of his working tools, a structural, rhythmic, harmonic and percussive understanding that can’t be bought, in addition to a historical musical depth of nearly 50 years’ experience, and all the qualifiers you can find to talk about a person who embodies music…

Very few humans can maintain such a flow of energy without ever losing their way for 16 hours, and the communion he was able to establish between himself and us dancers was a timeless experience. This absolute trust between the dancers and the DJ is a privilege and an absolutely unique bond, rare and precious in our memories, which generates a real emotion of gratitude for the joy of experiencing it.

I took many, many minutes just looking at Danny’s face. I’d never seen so much intensity and emotion in one person, in a DJ completely immersed in his music. And yet I’ve watched hundreds of them, over more than 25 years, because I really enjoy watching them as they work.

I took the time to read every word on his lips as they fell into the music, with his facial expressions, the movements of his whole body, the intensity in his eyes, the pain, love or joy manifesting itself every moment he shared the music with us, as if they were phrases he was announcing in a passionate speech.

I’ve seen DJs mime the lyrics before, but never before had I seen a person BE the lyrics to such an extent.

Never before had I seen how a human being – in fact, there is no other human being – how THIS human being was completely IN the expression of the best of each of his fibers to make us vibrate and resonate to the best of what he believed.

In general, a DJ is there to work, and that’s why he’s focused. It’s only natural.

But Danny speaks to his music and THROUGH his music with all the mimics of supplication, complicity, love and passion that one can express.

He was like a man courting his wife, begging her to forgive him, he was like a child asking his parent not to forget him, he was the woman declaring her love to her man, he was the man sharing his joy of a new child with the whole world, he was the one forgiving, the one asking, the one receiving, he was us, he was everything, all at once.

It was a moment of communion and a form of collective trance, shared between him and the hundreds of people present in the deepest silence and respect for the music, leaving nothing but an absolutely divine, magical state.

I repeat, we witnessed, shared and lived together a human experience that can only manifest itself in exceptional conditions that are almost impossible to achieve, but which have existed since time immemorial in the form of sacred rituals in the most ancient societies…

A TIMELESS EXPERIENCE

This wasn’t just a dance party; it was a sacred ritual. Few events reach such a profound level of shared energy, but this one did. It was a collective trance, a rare and precious moment that will linger in the hearts of everyone who was there.

At the heart of the night, Danny’s improvised sets felt like cycles — each lasting about 45 to 60 minutes and taking us deeper into ourselves or outward into other realms. The symbiotic blend of music and lighting transported us, breaking down the boundaries of time and space.


MYSTICAL OBSERVATION

Danny’s sequences reminded me of the golden ratio, a perfect balance of chaos and order. His music followed a spiral-like journey, drawing us into a shared rhythm and collective consciousness.

The link between music, movement, and spirit was undeniable. It was a reminder that, in moments like these, we’re not just dancing; we’re transcending.

To illustrate this, let’s imagine using the spiral matrix of the golden ratio (which some of you may be familiar with, if not see at the following link, and https://www.adobe.com/ca_fr/creativecloud/design/discover/golden-ratio.html and learn more about it)

In each thirty-minute window (illustrated by the rectangle and its curve)—or perhaps a little more, or a little less—he transports us into low-frequency, spectral rhythms or heavy basslines never fully developed, gently drawing us along into techno or tech-house sounds. These evolve with a rhythm that accelerates, emerging from percussion, a kick, or a snare, suddenly injecting explosive energy into the room for a track or two before plunging back into hypnosis and trance. And so it goes, for hours, and hours, and hours.

Experience ma-gis-trale.

TRANSCENDENCE-FLAVORS

In terms of effectiveness, I’d say that rarely has a dancer been privileged to savor such a feast of rhythm: beats, claps, snares, hi-hats, TishTack, PAAW, or BAM. The structure is impeccable, always carrying us—without faltering—into bursts of energy that surge from the depths of the gut and explode into the legs, heart, and head. There were so many smiles, my god…

One of DJ Tenaglia’s particular signatures is the way he takes time to build his structures, always hinting at the rhythm to come with textural elements. This leaves dancers in a state of intuitive anticipation, leading to the absolute delight of hitting the drop at just the right moment.

This process is deeply satisfying, fulfilling an intuitive need to resolve anticipation and close rhythmic cycles.

Wait… this gives me a flash!

As I write these lines, I realize there might be a connection between this musical structure and the reward circuit in the brain.

Could it be? Let’s explore this together.

Let’s get down to neuro – get ready for a few paragraphs of heavy juice…

So..:

THE NEURO CONNECTION

Our brains all share the same fundamental dopaminergic mechanisms. In fact, all motivational functioning is rooted in the reward circuit (see reward system).

To simplify: in any thought cycle—for instance, “I’m thirsty”—there’s a natural sequence. It begins with an impulse or anticipation (e.g., a metabolic signal for thirst). This creates hope or desire (“A glass of water would be amazing!”), which drives motivational mechanisms into action (you go to the sink to pour a glass of water). The cycle concludes with satisfaction and reward (“Ahhh, that’s refreshing!”), releasing dopamine in the nucleus accumbens, the core of the reward circuit.

This cycle is crucial: the closing of the loop satisfies the need and allows us to move on.

This was a micro-base in brief of the reward mechanism just to get us to agree on the hypothesis premise being presented to you :

So, follow me (no but admit it’s interesting!):Now, imagine how this mechanism applies to the dancefloor:

When preparing the body for a long sequence of dancing, the mind becomes deeply attuned to the present moment, following the rhythm that drives movement. Sonic cues—like structural elements signaling an upcoming drop—heighten intellectual enjoyment and emotional anticipation, creating tingles of joy and well-being. These moments forge a deep connection between body, mind, and soul, offering a counterintuitive escape from the disjointed rhythms of daily life.

It’s this profound communion that allows dancers to reconnect with themselves. Trust in the DJ and surrender to the environment create an intimacy that fills the heart with joy and gratitude.

LETTING GO OF THE EGO TO FIND THE INNER SELF

Though often unconscious of it, this state of surrender is precisely what enables reconnection with the self. It’s this state of intimacy—mind, body, and soul in harmony—that people seek, even if it’s elusive due to the precise conditions required to reach it.

As I danced, it struck me repeatedly: the people here weren’t just dancers. Far from it. These were individuals healing themselves through movement, nourishing their souls, and recognizing their connection to something greater.

Each person who chose to stay—who chose not to leave—embraced the timelessness of the moment. They surrendered entirely to the music, forgetting everything else, abandoning time and self to the rhythm. To fully grasp the cathartic power of such an experience, you have to live it. But if you have, you’ll recognize yourself in these words.This is your story.

BACK ON THE FLOOR

This next segment reflects on how sacred moments emerge, and why they do.

At around 7:30 p.m., I counted about 130 people on the dancefloor. By 9:00 p.m., there were still over 60. These hundreds of people had collectively decided that nothing else mattered enough to extract them from this extraordinary experience.

Each participant chose to surrender to the unknown, letting go of the need to know when it would end. They simply trusted the DJ, aware of the privilege of partaking in this deeply intimate and powerful exchange—a connection built over years and strengthened by mutual trust.

The lighting, soft and soothing, guided the dancers into a hypnotic state, encouraging them to follow the rhythm without resistance. This immersion was a form of transcendental meditation, a journey into what might be called the sacred.It was spiritual, undeniably so—a unity forged in the spirit of underground life, epitomized by the living legend that is Danny Tenaglia.

THE MAGIC OF ABANDONMENT

Beyond the music, beyond the lights, beyond the walls, it’s the collective state of mind—the presence of the people—that allows such moments to exist.

Have you heard The Magic Room by Dino Lenny and Seth Troxler? (If not, listen here: The Magic Room.) It’s about this.

It’s in these moments of total surrender—when time dissolves and anticipation ceases—that the most magical experiences unfold.

When events have a predictable end, the mind clings to that framework, tethering us to the next plan. But when we abandon ourselves to the moment without seeking an end or worrying about it, we unlock a sacred liberation.

DANSE-EN-TRANSE-EN-DANSE-EN-TRANSCENDANCE VERS LE SACRÉ

I couldn’t exactly pinpoint which spectrum of the night this segment was in, but somewhere in the last two hours I think, maybe around 8.30pm when there were still between 80 and 100 dancers on the floor, I observed with my eyes a moment when everyone was in motion, and except for two people at the front for just a few seconds, Ab-so-lu-ment-per-so-n-ne-par-lait (yes yes, read in cadence).

I took the time to observe, wanting to be sure of what I was seeing:

Every single individual present on the entire square of the dance floor was in motion, swaying, moving and dancing, for themselves, or with others. There was no agglomeration, no gathering, no one leaning over each other to exchange…

Everyone present was dancing, bathed in a soft, dark blue light in the background, with bluish nuggets like little pieces of paper floating on the water and moving gently across the floor, illuminated simply by the pure crystal sparkles of the great ball, which flooded everyone with its rays like a divine star…

Each person had at last found their innermost self, and was experiencing a moment of great intimacy, alone with the Dj.

Rarely had I seen such beautiful, peaceful smiles, such gentle movement and a symphony of bodies on such a beautiful energetic score. Even the people sitting on the big block against the little staircase wall, as well as the people sitting on the speakers in the corners, weren’t talking, they were contemplating the stage, the dancers, the light…

And it certainly lasted more than two, maybe five minutes. Which is still a long time when you spread it out over a crowd of 80 or 100 participants. Not a word from anyone in the entire square.

And I didn’t dream this moment, I can confirm it, I observed each dancer with my open, clear-sighted eyes, and I took the time to look properly: no one spoke.

It’s exceptional to have been able, for at least a few moments, to extract 100% of each spirit from the bodies present, to draw them into a place where, surely, angels dance with souls.

My joy is to have been able to witness this in full consciousness while I myself was dancing with the angels. At that precise moment, nothing other than the music existed anywhere else in each of us, no external distractions, no words, no interference interrupting the sacred relationship between the Dancers and the DJ. I don’t think I’ve ever seen such a beautiful moment of absolute peace and total aggregation of consciousness.

It’s one of the most Sacred moments I’ve ever seen at the Stereo in terms of absolute communion with (((the egregore)))) of the dance beyond the ceremonial times of our elders.

Though perhaps very brief, and lasting only the time of an instant, it is nevertheless the kind of moment that becomes eternal, if only for having existed.

For a long time to come, I’ll remember this very present moment, shared with you in the unconscious.

IN THE END TOWARDS THE ETERNAL 

A GRATITUDE FOR THE PRIVILEGE

This shared experience—a community gathered beneath the great disco ball—is a privilege. It’s worth pausing to acknowledge this:

We are fortunate to live in a time and space where such moments are possible. Billions of humans throughout history and across the globe have lived and died without ever feeling such profound emotions, such safety, or such proximity to others.

It’s a gift.

Take a moment to reflect on this and give thanks—for the music, the people, the environment, and the life you’ve been given. Dance has likely brought more magic into your life than you realize.

This, my friends, is what I like to call it: (((S.O.U.L))) (Spirit of Underground Living).

CONCLUSION

Paul, I danced for you, and in doing so, I felt the profound connection that music brings. Danny’s set wasn’t just a performance; it was a gift, a ritual, and an invitation to experience something eternal.

I hope this letter brings you closer to the experience and that, in reading it, you feel the echoes of that unforgettable night.

ACKNOWLEDGING THE VISIONARIES

In my name, and perhaps in yours too, I extend my deepest gratitude to DJ Danny Tenaglia for his exceptional performance. Thank you to Stereo and its staff & direction for making this possible.

Sixteen hours of bar service, security, cleaning, lighting effects, managing entrances, cloakrooms—it’s an enormous effort. The organization, the dedication, and the sheer will of everyone involved is what allows us to experience something so extraordinary.

To all of them: thank you.

WE ARE ONE

In the end, this is what we become: one.

I am you, you are me, and together, we are all.

We are Stereo, Stereo, Stereo.

Your friend : The Dancer

**Note : this english translation have been worked with different tools to mae it fluid from the french, hopefully it make sens and reach the spot 😉

**THE FAMOUS STEREO SIGNATURE CAP: This one had been given away by DT in 2019 to a hundred or so people, and my friend Arnaud (pictured Left) had picked one up for me saying « Chris, do something with it », and over the years I had it signed by Angel Moraes, Chus&Ceballos, Guy-J, John Digweed, Hernan Cattaneo, Victor Calderone, Sebastien Léger, Markus Schulz, Sharam and Dubfire (Deep Dish) and finally back to DT 5 years later for a grip adjustment. What a pleasure it was to re-fit his cap 🙂

Thank you ARNAUD (on the left) who gave me that Danny’s hat in 2019, since when, i made signed by a several Stereo Legends…

THE END

  1. Égrégore : Un égrégore (ou eggrégore) est un concept désignant un esprit de groupe constitué par l’agrégation des intentions, des énergies et des désirs de plusieurs individus unis dans un but bien défini.  https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89gr%C3%A9gore ↩︎

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