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Ceci est l’histoire de la soirée SCAREO au Stereobar du 31 oct 2025…

LE PRINCE
SCAREO !
Quelle soirée du vendredi : impeccable, inoubliable.
Les trois DJ aux commandes de l’ambiance furent chacun maîtres en leur domaine, agençant la rythmique avec une précision diabolique, sans laisser le moindre répit aux danseurs.
Le jeune et talentueux Axel a ouvert la voie avec une démarche structurée et sensible, réchauffant la salle comme il se doit pour l’invité d’honneur, Mihai Popoviciu, qui a livré ses rythmiques house cosmopolites avec finesse et maîtrise, dans cet écrin sonore qu’est le StereoBar. Un pur délice de mise en beat…
Et ensuite, le monde a changé.
L’espace s’est peuplé de personnages fantastiques : monstres, samouraïs, beautés exotiques, et toute la cour du roi de France — guindée de perruques, de tricornes et de redingotes à couper le souffle, ornées de bas montants et de souliers à papillotes.
À leur tête : le noble parmi les nobles, le prince Élio !
Cet homme, doté d’une personnalité généreuse et incroyablement avenante, est animé d’un esprit lumineux et clairvoyant, qui s’exprime avec grâce et un talent foudroyant aux tables tournantes.
Élio a pris le relais de Popoviciu tout en douceur, avec humilité, presque comme s’il hésitait… Mais dès qu’il eut trouvé ses repères, nous avons changé de dimension.
Sa technique est unique : je ne connais personne d’autre qui applique cette structure de tension extrême, ponctuée de légers relâchements pour mieux faire monter l’anticipation.
Et quand il balance la sauce… c’est la fin des temps.
Je ne sais même pas à quel point un néophyte pourrait comprendre ou apprécier cela.
La complexité extrême et la superposition des niveaux rythmiques dépassent l’imaginable. On y est exposé à un champ de déconstruction arythmique, dont les séquences se recomposent avec une finesse suprême.
Les interludes — grands classiques mélodiques, très organiques, presque disco — surgissent à peine pour nous rattacher à la réalité, avant de nous replonger sans pitié, mais avec un plaisir exquis, dans cette fosse d’éboulement sonore d’une profondeur infinie.
Essayons un effet cinématographique pour vous transposer cela en tête :
Imaginez la légèreté d’un oiseau survolant un canyon, qui soudain plongerait dans les abysses, entraînant dans sa chute tout un mur de pierre dont les échos résonnent jusqu’au fond de la brèche, dans une compression sonore infinie.
C’est littéralement cela.
Avec les petites parenthèses mélodiques qui ramènent la conscience, on passe d’un vol paisible dans un ciel clair à une descente vertigineuse sous la surface de la terre, englouti dans les failles sismiques, pourchassé par le grondement des roches qui s’effondrent autour de soi.
Imaginez Indiana Jones fuyant un temple en ruine — c’est exactement ça.
Tout repose sur un équilibre : tension et libération, compression et décompression, anticipation et soulagement.
Comme dans les montagnes russes ou les maisons de l’horreur, le plaisir naît du fait que l’intensité ne dure pas ; on sait qu’un relâchement approche, et c’est cela même qui rend la montée si exaltante. Ce principe est essentiel à l’équilibre dynamique — fondamental, même, dans la dégustation de l’expérience globale.
Et c’est là que la magie agit, sur le plan neurologique.
Cette alternance de tension et de décompression déclenche une cascade : endorphines, noradrénaline, dopamine et sérotonine, qui, en se combinant, favorisent la production de GABA, associée à un sentiment de calme, de détente et de bien-être.
Or Élio, dont le nom dérive du terme grec ancien hēlios (Ἥλιος), signifiant littéralement « soleil », maîtrise cet art à la perfection.
Tel le souffle, il génère chez le danseur un état d’abandon inconscient, une pulsion rythmique bienfaisante et physiquement satisfaisante. C’est comme la respiration : deux phases, inspiration et expiration.
À ce point, l’expérience du danseur dépasse la simple nature : c’est thérapeutique.
C’est toujours un privilège de partager cet espace intemporel avec vous, d’échanger ces instants éphémères et pourtant éternels sur le plancher, entre visages connus ou inconnus, qui deviendront souvenirs et mémoire vivante.
**Un grand bravo à l’éclairagiste NIKOS qui a fait un travail parfaitement en phase avec la musique – Kudo
Je salue bien bas la noblesse underground de Montréal, réunie au ((( Palais ))) — habitée par les plus grands et la plus belle faune qui soit : vous, les danseurs.Merci Tommy et Mike pour rendre tout cela possible.
Merci StereoBar pour cette fête.
Merci aux trois DJ, qui ont offert aux danseurs une expérience…
SCAREOFUNIK !
Merci pour votre lecture
Signé : Le Danseur
SCAREO!
What a Friday night — flawless, unforgettable.
The three DJs at the helm were each masters in their craft, shaping the rhythm with surgical precision and giving the dancers no chance to rest.
The young and talented Axel opened the night with a set that was both structured and heartfelt, perfectly warming up the room for the guest of honor, Mihai Popoviciu, who delivered his cosmopolitan house grooves with finesse and control inside that sonic jewel we call StereoBar. A pure delight in beat craftsmanship.
And then, the world changed.
The space filled with fantastic characters — monsters, samurais, exotic beauties, and the entire court of the King of France, decked out in wigs, tricorn hats, and breathtaking redingotes, complete with silk stockings and buckled shoes.
At their head stood the noblest of the nobles: Prince Élio.
A man with a generous and magnetic personality, guided by a luminous, clear-minded spirit that reveals itself with grace and a blazing talent behind the decks.
Élio took over from Popoviciu with gentleness and humility, almost as if hesitating… but once he found his footing, we entered another dimension.
His technique is one of a kind — an architecture of extreme tension punctuated by subtle releases that only heighten the anticipation.
And when he drops the beat… it’s the end of time itself.
I honestly don’t know if a newcomer could fully grasp or appreciate what’s happening there.
The sheer complexity and layering of the rhythmic levels go beyond imagination. It’s a field of rhythmic deconstruction that rebuilds itself with supreme finesse.
The interludes — melodic classics, organic, almost disco in tone — appear just long enough to ground us in reality before plunging us again, mercilessly but deliciously, into a collapsing sonic abyss of infinite depth.
Picture this: the lightness of a bird gliding over a canyon, suddenly diving into the void, dragging a wall of stone in its fall, the echoes resonating endlessly into the depths — a compression of sound without limit.
That’s exactly what it feels like.
With those brief melodic breaths pulling us back to consciousness, you go from a calm flight in a clear sky to a headlong dive beneath the earth’s surface, swallowed by seismic cracks, chased by the rumble of falling rock.
Think Indiana Jones escaping a collapsing temple — that’s the vibe.
Everything rests on balance: tension and release, compression and decompression, anticipation and relief.
Like a roller coaster or a haunted house, the pleasure comes from knowing that intensity doesn’t last forever — that release is coming, and that’s what makes the climb so exhilarating. It’s essential to the dynamic balance of the experience — fundamental, even, to how we savor it.
And that’s where the magic happens, neurologically speaking.
This alternation of tension and release sets off a cascade — endorphins, noradrenaline, dopamine, serotonin — blending together to boost GABA, the molecule of calm, relaxation, and well-being.
Élio, whose name comes from the ancient Greek hēlios (Ἥλιος), literally meaning “sun,” masters this art to perfection.
Like breath itself, he creates in the dancer an unconscious surrender — a rhythmic pulse that’s deeply satisfying, physically and emotionally.
It’s like breathing: two phases, inhale and exhale.
At that point, the dancer’s experience transcends the physical — it becomes therapeutic.
It’s always a privilege to share this timeless space with you all, to exchange these fleeting yet eternal moments on the dance floor, among familiar and unknown faces that become part of living memory.
I bow to the underground nobility of Montréal, gathered at the (((Palais))) — inhabited by the greatest and the wildest, you, the dancers.
Thank you Tommy and Mike for making it all possible.
Thank you StereoBar for this celebration.
And thank you to the three DJs who gave us an experience that was truly…
SCAREOFUNIK!
Pour poursuivre votre délice musical avec vos artistes du week-end :
MIHAIL POPOVICIU
ELIO ELIA
Axel
POUR ALLER UN PEU PLUS LOIN…
RAPPEL SÉCURITAIRE : VOS OREILLES
N’oubliez pas de protéger vos oreilles ! Au fil des ans, vous endommagerez systématiquement vos tympans en vous immergeant dans des environnements sonores aussi bruyants, alors quel que soit votre dispositif, l’important est porter des bouchons. Et NON! Cela de réduit pas votre expérience, au contraire, en coupant les surfréquences, vous entendrez MIEUX la musique, parole de Costa.
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POUR ALLER ENCORE PLUS LOIN…
Conférence de Costa : Comment la musique vous connecte-t-elle à votre spiritualité ?
Conférence de Costa sur l’éthique de la nuit.
La grande conférence du 17 oct 2024 en video long.
La grande conférence segmenté en 16 capsules faciles à partager
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Pour accéder aux principes du S.O.U.L. : Spirit of Underground Living
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